Javier Tebas invité de "La Chronique de Badajoz" : ses déclarations marquantes

Javier Tebas 

 Javier Tebas, président de LaLiga, était l’invité vedette de La Chronique de Badajoz ce mardi. Il a abordé plusieurs sujets d’actualité concernant la gestion des clubs et l’avenir du football espagnol.

Sur le système d’arbitrage

"Le système d’arbitrage peut être amélioré, mais LaLiga n’est pas biaisée. Lorsque l’affaire Negreira a éclaté, nous avons organisé une réunion avec les clubs pour envisager un changement du système afin qu’il ne dépende plus d’une seule organisation. Le Real Madrid n’a pas participé à cette réunion. Toute cette polémique vise à discréditer LaLiga."

Sur son attachement au Real Madrid

"Je suis un Madridista en hibernation. Certains ne veulent pas que LaLiga fonctionne, car cela affaiblirait leur argumentaire en faveur de la Super Ligue. C’est l’une des raisons derrière leur croisade contre l’arbitrage. Nous avons eu une réunion très tendue avec la CTA, à laquelle tous les clubs étaient présents sauf le Real Madrid. Nous avons discuté des améliorations nécessaires. La VAR a corrigé certaines erreurs, mais ce n’est pas suffisant. Nous proposons que les arbitres soient indépendants et ne dépendent plus d’une seule entité, comme c’est déjà le cas en Angleterre."

Sur une éventuelle sortie du Real Madrid de LaLiga

"C’est une pure fiction, c’est impossible et ils le savent ! La loi sur le sport oblige les clubs espagnols à participer aux compétitions nationales. Cette rumeur fait partie de leur stratégie de communication. Et puis, où joueraient-ils ? Dans quelle ligue ?"

Sur le piratage et les droits TV

"Le piratage nuit gravement au football. Entre 30 % et 35 % des spectateurs ne paient pas ou paient moins pour accéder aux matchs, et dans certains territoires, ce chiffre atteint même 60 %. Il est essentiel de lutter contre ce fléau."

Sur le développement du football féminin

"Nous devons améliorer la fréquentation des stades pour accroître le professionnalisme du football féminin. Il bénéficie déjà d’un bon contrat avec DAZN, mais nous devons optimiser sa visibilité audiovisuelle. Peut-être devrions-nous privilégier davantage les chaînes de télévision publiques… Dans d’autres pays, on adopte un modèle hybride pour susciter l’intérêt du public. Les diffuseurs recherchent la rentabilité, et notre prochain contrat devra prendre en compte cette dynamique. Nous nous concentrons également sur l’arrivée d’un nouveau sponsor."