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| Joan Laporta |
Le FC Barcelone, épinglé par l'instance dirigeante du football européen pour avoir enfreint les règles du Fair-Play Financier (FPF) pour la deuxième année consécutive, va devoir se plier à des directives strictes. Le club catalan s'expose à de lourdes conséquences s'il ne respecte pas les nouvelles conditions fixées par l'UEFA.
Les Blaugranas s'étaient initialement exposés à une amende de 60 M€ après avoir été reconnus coupables d'infractions au FPF. En cause, la revente de droits TV en 2022 (à la société Sixth Street) qui n'a pas été reconnue par l'UEFA comme des "revenus d'exploitation" censés enjoliver les comptes du club.
Une amende réduite, mais des règles plus strictes
Suite à des négociations entre le Barça et l'UEFA, les Catalans s'en sortent finalement avec une amende réduite à 15 M€, selon Mundo Deportivo. Cependant, si cette réduction est une bouffée d'air, l'UEFA a posé des conditions claires pour l'avenir. Comme le rapporte Sport, l'instance dirigeante attend du club de Joan Laporta qu'il fasse preuve d'une exemplarité accrue après ce geste de clémence.
L'UEFA a ainsi restreint les types de revenus acceptables pour améliorer les finances du Barça à seulement trois catégories :
- Les revenus dérivés du futur stade.
- La vente de joueurs.
- La baisse des salaires au sein de l'effectif.
Ces consignes devront être scrupuleusement respectées par les Blaugranas durant une période de trois ans.
Fin des "leviers financiers" et surveillance accrue
C'est une mauvaise nouvelle pour le président Laporta et ses fameuses "palancas" (leviers financiers) déclenchées à de nombreuses reprises pour assainir les comptes du club et permettre l'enregistrement de joueurs. En effet, l'UEFA ne reconnaîtra plus ces leviers financiers, qui ne seront donc plus pris en compte dans l'évaluation de la conformité au FPF.
Les deux principales options pour le Barça seront donc la vente de joueurs et une réduction significative de la masse salariale. Sport ajoute que l'UEFA acceptera les critères fixés par LaLiga en ce qui concerne ces deux points. Et connaissant la fermeté de la Ligue espagnole et de son président Javier Tebas, notamment dans les dossiers récents de Dani Olmo et Pau Victor, il est clair qu'aucun cadeau ne sera fait au club catalan. Le FC Barcelone est prévenu : l'heure est à la rigueur financière absolue.
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