Clásico sous tension : Le Barça se sent lésé par l'arbitrage et dénonce une "trahison"

Hernandez Hernandez 

 Dans un Clásico électrique et riche en rebondissements, le FC Barcelone a non seulement remporté une victoire cruciale 4-3 face au Real Madrid, mais s’est également senti victime de décisions arbitrales qu'il juge profondément injustes. Cette nouvelle polémique autour de l'arbitrage dans les sommets du football espagnol n'a fait qu'attiser un débat récurrent sur l'impartialité des officiels lors des rencontres de cette ampleur.

Déjà marqué par une élimination douloureuse en Ligue des champions, où certaines décisions arbitrales avaient soulevé une vive controverse, le FC Barcelone a une fois de plus été confronté à un arbitrage jugé partial lors de cette confrontation cruciale face au Real Madrid. Cette rencontre, considérée par beaucoup comme une véritable finale anticipée de LaLiga, a été émaillée de plusieurs faits de jeu litigieux qui ont alimenté la frustration côté catalan, malgré la victoire héroïque.

L’ouverture du score madrilène a immédiatement mis le feu aux poudres. Un penalty a été accordé au Real Madrid suite à une action où Kylian Mbappé semblait se trouver en position de hors-jeu au départ. L'arbitre de la rencontre, Hernández Hernández, a estimé que la remise en jeu involontaire d’un défenseur barcelonais, Pau Cubarsí, avait cassé la ligne de hors-jeu, rendant l'action légale et justifiant le penalty. Cette interprétation a provoqué une vive indignation sur le banc et parmi les supporters du Barça.

Plus tard dans la rencontre, alors que le FC Barcelone menait, une action a cristallisé davantage la colère catalane. Aurélien Tchouaméni a stoppé irrégulièrement Ferran Torres, qui filait seul au but. Une faute flagrante qui, de l'avis de nombreux observateurs, méritait une expulsion directe. Pourtant, le milieu de terrain madrilène n'a écopé que d'un simple carton jaune.

Le summum de la controverse est intervenu dans les ultimes minutes de la partie. Un tir à bout portant de Ferran Torres a été stoppé de manière flagrante de la main par le même Aurélien Tchouaméni à l'intérieur de la surface de réparation. Malgré des ralentis VAR très explicites qui ne laissaient aucun doute sur l'infraction, l'arbitre Hernández Hernández a étonnamment refusé d’accorder un penalty au FC Barcelone, laissant joueurs et supporters catalans dans une profonde incompréhension et un sentiment d'injustice criant, malgré la joie de la victoire.

L’attitude du corps arbitral lors de cette rencontre pourrait trouver une explication dans une stratégie médiatique pour le moins inhabituelle orchestrée par le Real Madrid en amont du Clásico. Le club merengue a diffusé une vidéo polémique compilant des décisions arbitrales de Hernández Hernández jugées défavorables au Real Madrid par le passé. Plus surprenant encore, le montage incluait des éléments personnels concernant l’arbitre, évoquant un prétendu attachement au FC Barcelone dans les années 1990, bien avant le début de sa carrière professionnelle. Ce coup de communication, perçu par beaucoup comme une tentative de pression inadmissible, semble avoir exercé une influence considérable sur les officiels, dont les décisions sur le terrain ont paru en subir les conséquences.

Malgré cet arbitrage controversé, le FC Barcelone a fait preuve d'une force de caractère remarquable pour s'imposer 4-3 face à son éternel rival. Cette victoire héroïque, acquise dans des conditions difficiles, souligne la détermination des Blaugranas dans la course au titre. Cependant, la répétition de ces situations litigieuses alimente un sentiment croissant d’injustice et de "trahison" du côté catalan, laissant planer un doute sur l'équité des décisions dans ces rencontres au sommet du football espagnol, même au lendemain d'une victoire éclatante.